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Asexualité : mieux comprendre cette orientation sexuelle

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Aujourd'hui, jeudi 6 avril 2023, c'est la journée internationale de l'asexualité.


Mais en vrai, ça veut dire dire quoi être asexuel.elle ??


Enfile tes lunettes ou pas, MFT t'en dit plus, définition de l'asexualité, témoignage, nous éclairons ta lanterne.


asexualité drapeau
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Avril-Journée internationale de l'asexualité

L'asexualité c'est quoi?

L'asexualité est une orientation sexuelle qui se caractérise par une absence d'attirance sexuelle envers les autres.

 

Les personnes asexuelles peuvent ressentir des sentiments romantiques, mais elles ne ressentent pas le besoin ou le désir d'avoir des relations sexuelles avec leur partenaire.

Démêler le vrai du faux

Bien que l'asexualité ait été longtemps méconnue et souvent ignorée, elle est de plus en plus reconnue aujourd'hui comme une orientation sexuelle valable. Les personnes asexuelles ont commencé à se regrouper et à former des communautés pour soutenir leur mode de vie.


Cependant, il reste encore beaucoup de stéréotypes et de malentendus autour de l'asexualité qui peuvent rendre difficile la vie des personnes asexuelles dans une société qui valorise souvent la sexualité.

  • La première chose à comprendre est que l'asexualité est une orientation sexuelle valide et non une maladie ou un trouble mental. Les personnes asexuelles ne sont pas malades et ne nécessitent pas de traitement pour "guérir" leur asexualité.
  • De même, l'absence d'attirance sexuelle ne signifie pas que les personnes asexuelles ne peuvent pas avoir des relations intimes ou des partenariats romantiques satisfaisants.
  • Les personnes asexuelles peuvent être attirées par des personnes transgenres ou non-binaires, tout comme elles peuvent être attirées par des personnes cisgenres. L'asexualité ne dépend pas du genre de la personne.

Témoignage : quoi de mieux pour comprendre l'asexualité ??

T. nous raconte :

"Depuis mon enfance je fais de la dépression chronique, en âge d'avoir des relations sexuelles je n'ai jamais vraiment ressenti l'envie et le besoin d'en avoir. J'avais plus une attirance pour la personne en elle même qu'une vraie attirance sexuelle.
 
Je pensais que mon manque de libido venait de ma dépression et de mon manque de confiance en moi.
 
Je me suis longtemps mis un masque, entre amis.es je n'ai jamais parlé de ça et je faisais plus genre que j'étais très actif pour me fondre dans le moule de la société. 
 
J'ai eu une relation très toxique qui à duré 4 ans, cette personne me demandait beaucoup sur le plan sexuel (à m'en réveiller la nuit) , pour lui faire plaisir et ne pas la perdre je me suis forcé à avoir des relations sexuelles. 
 
J'ai réussi à me défaire de cette relation ultra toxique qui m'a anéanti. J'ai essayé de reconstruire des relations à la suite de celle-ci en précisant que je ne voulais pas de relations sexuelles car je n'en ressentais pas le besoin ni l'envie. 
 
 J'ai malheureusement enchaîné les relations car beaucoup d'incompréhension de la part des personnes sur ma sexualité. 
 
Je suis à ce jour en couple et pacsé depuis 8 ans je n'ai pas vraiment parlé de ça dans les débuts de notre relation, tout c'est fait naturellement. Ma compagne à suivi une formation au planning familial et il y avait un sujet sur l'asexualité et j'ai enfin pu mettre un mot sur ce que je suis, sur mes envies et mes pratiques sexuelles. 
 
Je peux dire aujourd'hui que je suis aceflux j'ai parfois envie de ma partenaire mais ce n'est pas un besoin vital pour moi pour l'épanouissement de notre couple. Je peux passer des mois, voir années sans avoir aucune envie de rapport sexuel. Je n'ai pas d'attirance sexuelle. 
 
Lors de nos relations sexuelles je préfère donner que recevoir, la pénétration ne me procure pas de plaisir. 
 
Ma compagne comprend mais je sais que cela peut être dur pour elle à certains moments. Parfois cela peut créer des conflits car la sexualité dans un couple est quelque chose de normal et "importante" pour beaucoup. 
 
Maintenant que je me suis renseigné sur le sujet et que j'ai pu échanger avec d'autres personnes, je le vis un peu mieux même si ça reste un peu une honte pour moi en société d'en parler."
T.

Tous.tes ensemble pour faire évoluer les mentalités, 4 éléments fondamentaux.

 

  1. Compréhension et reconnaissance de leur orientation sexuelle Les personnes asexuelles peuvent se sentir isolées et incomprises en raison de la méconnaissance ou de la stigmatisation de l'asexualité dans la société. Iels peuvent avoir besoin de la reconnaissance de leur orientation sexuelle en tant que choix de vie valide et de la compréhension de leur partenaire, de leur famille et de leur communauté.

  2. Inclusion et représentation dans les médias et la culture populaire. Les personnes asexuelles sont souvent invisibles dans les médias et la culture populaire. Iels peuvent avoir besoin d'une représentation plus diversifiée et inclusive pour se sentir représentés.ées et inclus.es dans la société.

  3. Reconnaissance respect de leur choix de vie.Les personnes asexuelles peuvent faire face à des pressions sociales pour avoir des relations sexuelles ou pour se conformer aux normes sexuelles dominantes de la société. 

  4. Espaces sûrs et inclusifs pour se connecter avec d'autres personnes asexuelles. Les personnes asexuelles peuvent se sentir seules ou isolées en raison de leur orientation sexuelle. 

En conclusion.


L'asexualité est une orientation sexuelle valide qui mérite d'être reconnue et respectée dans notre société. Les personnes asexuelles peuvent éprouver une faible ou aucune attirance sexuelle envers les autres, mais cela ne signifie pas qu'elles sont malades ou ont besoin d'être guéries. Il est important de comprendre et de respecter l'identité des personnes asexuelles, ainsi que de créer des espaces inclusifs pour eux dans la société.

 

Les personnes asexuelles peuvent faire face à des défis uniques en raison de leur orientation sexuelle, tels que la stigmatisation et l'isolement social. En éduquant la société sur l'asexualité, en offrant des espaces inclusifs pour les personnes asexuelles et en respectant leur choix de vie, nous pouvons créer une société plus tolérante, diversifiée et inclusive pour tous.

 

Merci à T. pour son témoignage.

Blog écrit et illustré par Amandine Perez.

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